Équipes projets MSH SUD


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Le projet a pour objectif d’engager une réflexion collective entre différents champs disciplinaires de la communauté scientifique montpelliéraine, sur les dimensions juridiques et sociales des données scientifiques et sur les pratiques des chercheurs et institutions.

Pour des raisons tenant à l’évolution des sciences et des techniques et de leur environnement socio-économique, la production de « données de recherche » constitue une part croissante des résultats de l’activité scientifique qui prennent de plus en plus souvent la forme de « données » de recherche.

L’activité scientifique nécessite le plus souvent la constitution de corpus de données, tant digitales (mesures, enquêtes, enregistrements) que matérielles (collections). Après avoir été une facilité dans l’action, notamment pour l’acquisition et la gestion des données, le numérique s’est également imposé en recherche comme moyen d’analyse puissant des données et devient consubstantiel de nombreuses activités de recherche.


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Groupe Universitaire sur les Séries Télévisées basé en Occitanie


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L’ambition du projet HUT est d’envisager, par une approche scientifique critique associant sciences « dures » et sciences « humaines », les conditions d’un mieux-vivre dans le logement de demain.

Ce projet est né de deux constats :

(1) si on se réfère aux modes de développement d’aujourd’hui, le logement de demain sera essentiellement urbain et collectif pour gérer un espace restreint et assurer une meilleure préservation de la planète (la part des appartements dans les logements européens s’accroîtra considérablement au détriment des maisons individuelles) ;

(2) la technologie d’un futur proche renouvellera notre rapport au logement pour proposer toujours plus de services, gérant toujours plus de données personnelles, et en conséquence contrôlant toujours plus notre existence.

Si cette évolution est techniquement présentée comme irrépressible, est-elle pour autant souhaitable ?

Dans quel logement habiterons-nous demain et comment s’assurer qu’il répondra aux besoins de notre humanité ?

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L’objet du projet « Lumières actives : 20e et 21e siècles » est d’analyser le phénomène politique, philosophique et culturel que désigne en français le syntagme Les Lumières, en s’intéressant tout particulièrement à ses « réactivations » dans le monde contemporain, aux 20eme et 21eme siècles. Le concept est loin d’être unifié : les termes employés pour le désigner dans les différentes langues ne sont pas véritablement synonymes. Il occupe toutefois une place fondamentale dans les représentations collectives, comme on l’observe lors d’événements politiques, de conflits, de luttes d’émancipation, ou d’actes de terrorisme. Il s’agit donc de mieux comprendre la façon dont ce courant, unique ou multiple, touche aujourd’hui différentes cultures et se trouve réactivé ou contesté de différentes façons. L’enquête porte sur ce que l’on pourrait nommer les Lumières actives. On utilisera surtout cette expression lorsque les concepts qui sont généralement associés aux Lumières ont un effet structurant sur les débats (liberté, égalité, droits de l’Homme, laïcité, tolérance, universalisme...). Mais le projet ne se limite pas aux concepts philosophiques et politiques. Par l’association des trois porteurs scientifiques (l’Institut de recherche sur la Renaissance, l’âge Classique et les Lumières, l’équipe DEMa de l’Institut Montpelliérain Alexandre Grothendieck et l’Université Panteion des sciences sociales et politiques d’Athènes), il a l’ambition d’articuler la réflexion sur la réactivation des concepts fondamentaux des Lumières et une réflexion sur les mathématiques comme porteuses de rationalité scientifique et politique. Au 18eme siècle, Condorcet a œuvré à une telle combinaison en forgeant le concept « d’arithmétique politique » qu’il nommera sous la Révolution française « mathématique sociale ». Cette articulation de la philosophie, des mathématiques et du politique, à travers notamment les questions liées au choix social, constitue un enjeu central pour les sociétés contemporaines.


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Caractérisée par des épandages massifs de défoliants à des fins militaires et par un long déni de ses conséquences, la guerre chimique conduite entre 1961 et 1974 par les états-Unis et leur allié vietnamien a contaminé plusieurs millions de personnes, essentiellement au Sud-Vietnam et, de façon beaucoup plus marginale, au Laos et au Cambodge. Par les quantités et la nature des agents chimiques utilisés, dont 65% d’agent orange, comme par l’ampleur du bilan humain et écologique, cette tragédie sans précédent dans l’histoire des guerres continue à produire des effets délétères sur les écosystèmes et les êtres humains.


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Colloque bilan et perspectives des équipes-projets de la MSH Sud (Acte 1 : 2017-2018) : Durant ce temps temps de partage et d’échange, il s’agira de favoriser les circulations de savoirs et d’expériences et de développer la « communauté MSH Sud ». L’objectif est de parvenir à capitaliser collectivement, de manière critique et réflexive, sur les enseignements de ces deux années de travail, afin de mieux asseoir, pour demain, le projet de la MSH : fédérer les explorateurs d’autres modes de développement, chercheurs de toutes disciplines et acteurs de terrain.


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Sous la tutelle de l’IRD, du Cirad, de Supagro et de l’IAMM, le Pôle Foncier de Montpellier constitue un espace d’animation scientifique transversal sur le foncier rural dans les pays du Sud. Ses activités se structurent autour de trois principales réalisations.

Au cours de journées thématiques trimestrielles, des chercheurs spécialistes du foncier croisent les perspectives disciplinaires, analytiques et géographiques relatives aux dynamiques sociales autour de l’accès et du contrôle des ressources à base foncière ; les chercheurs et praticiens qui rencontrent l’objet foncier affinent leur questionnement sur le sujet. L’organisation des journées fait un large appel à des chercheurs extérieurs, français, européens ou du Sud, dans la limite des moyens disponibles.

Les journées doctorales du foncier offrent annuellement à des doctorants du Nord et du Sud (15 à 20) l’occasion de présenter leur travail à des spécialistes de plusieurs disciplines, d’échanger au cours d’une table ronde et d’assister chaque jour à une conférence plénière d’un chercheur confirmé.


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Le projet POST vise à éclairer les sorties de guerre à partir d’un dialogue interdisciplinaire sur les politiques publiques relatives aux ressources naturelles qui y sont mises en œuvre, et à la lumière des travaux récents sur les politiques de gestion de crises naturelles. Il réunit une équipe de chercheuses et de chercheurs, jeunes et confirmés, géographes, historiens, politistes et socio- économistes, qui espèrent incuber des projets de recherche futurs, en complémentarité avec d’autres équipes-projets telles que le Pôle Foncier, centré sur l’animation et la diffusion scientifiques.

POST entend renouveler la réflexion sur les sorties de guerre en croisant deux ensembles de questionnements. D’une part, en quoi la fabrique des politiques des ressources naturelles nous renseigne-t-elle sur des dynamiques territoriales, sociales, politiques et économiques qui échappent aux radars des spécialistes du « post-conflit », si souvent centrés sur les dispositifs visant explicitement la pacification ? D’autre part, quelles pistes de réflexions offrent aux analyses des sorties de guerres les travaux récents menés sur les sorties de crises naturelles, en particulier sur les recompositions territoriales, les jeux d’acteurs et les échelles spatio-temporelles qui y sont associées ?

En soumettant des terrains d’enquête variés, situés aux Suds (y compris au Sud de l’Europe), à ces questionnements interdisciplinaires communs sur les ressources et les crises naturelles, notre équipe- projet mettra en évidence les ruptures et les continuités de formes de gouvernement, de hiérarchies sociales ou encore d’inégalités territoriales qui donnent à voir de façon non-téléologique les fragilités et l’indétermination des situations entre guerre et paix.


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Prenant le contrepied du paradigme dominant du développement et de l’attention généralement portée sur les territoires « qui gagnent », ce projet envisage de front un processus souvent éludé par les collectivités : le déclin territorial, ainsi que les solutions alternatives et politiques innovantes mises en œuvre par les acteurs de ces territoires « qui perdent ». Son objectif est de saisir, par une approche pluridisciplinaire, les mécanismes territoriaux qui permettent le passage du déclin au rebond.

Un premier axe de travail vise à dresser un état de la littérature inédit par son ampleur sur la notion de déclin ainsi que les termes avec lesquels elle dialogue ou s’oppose (développement, marginalisation, périphérialisation, etc.). Il s’agit ainsi de comprendre ces mutations : renforcement de la capacité d’action à l’échelle locale, mise en place de politiques alternatives au néolibéralisme, intégration de préoccupations de justice socio-spatiale. A cet effet, un séminaire réflexif permettra de réunir les paroles d’experts et de construire une synthèse valorisable sous forme de publications thématiques (par aire ou par terme) et synthétiques.

Un second axe de travail réside dans la caractérisation fine de la notion de déclin grâce à 1/ la recherche d’indicateurs consolidés en vue d’établir une typologie des territoires en déclin, 2/ l’identification des conditions d’émergence des politiques alternatives et/ou innovantes, 3/ l’analyse des facteurs institutionnels et organisationnels de blocage dans les processus de rebond territorial. Ce projet s’appuie enfin sur des stages réalisés par des étudiants de masters professionnels de la COMUE (économie sociale et solidaire, aménagement, géographie...), donnant lieu à des études de cas approfondies en Languedoc-Roussillon et au Maroc. Cela constituera également une interface privilégiée entre les milieux académiques et opérationnels, qui sera capitalisée par l’organisation de workshops, complémentaires des séminaires.


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