Caractérisée par des épandages massifs de défoliants à des fins militaires et par un long déni de ses conséquences, la guerre chimique conduite entre 1961 et 1974 par les états-Unis et leur allié vietnamien a contaminé plusieurs millions de personnes, essentiellement au Sud-Vietnam et, de façon beaucoup plus marginale, au Laos et au Cambodge. Par les quantités et la nature des agents chimiques utilisés, dont 65% d’agent orange, comme par l’ampleur du bilan humain et écologique, cette tragédie sans précédent dans l’histoire des guerres continue à produire des effets délétères sur les écosystèmes et les êtres humains.
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